Réaction du Président de l’AS BINAH Monsieur PRE A. Sébastien suite à la qualification de son club pour la Première division du championnat national de football Togolais

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Miadé bé Radio

Dans un entretien avec l’Agence Conseil en Communication vision plus, le Président de l’AS Binah Monsieur PRE Aléki Sébastien  dont le club vient d’accéder en première division, a accepté partager avec nous ses sentiments, et les leçons tirées de la gestion d’un club de football de la  deuxième division togolaise.
Monsieur le Président, votre club AS Binah vient d’accéder en première division, quels sont les sentiments qui vous animent ?
Monsieur PRE Sébastien, président de l’AS BINAH : Merci pour l’opportunité que vous m’offrez de m’exprimer à travers votre canal. Avant tout, je voudrais rendre grâce au Seigneur pour sa protection divinie. Je voudrais aussi témoigner toute ma profonde gratitude au Ministre d’Etat   Monsieur SOLITOKI ESSO et par ricochet tous les aînés et frères de la Binah sans oublier le précieux soutien moral et financier des filles et fils de notre chère préfecture de la Binah. Mes sentiments sont les sentiments de joie et de fierté que tout digne fils et fille de la Binah éprouve comme d’habitude après une mission couronnée de succès.
S’il vous est demandé  de dédier cette qualification à une personne de votre choix, qui citeriez vous. ?
Pdt AS BINAH : Je la dédie à Dieu en premier, et à tous les fils et filles de la Binah.
Monsieur le Président, êtes-vous surpris de la montée de votre club en D1 ?
Pdt AS BINAH : Surprise, oui et non. Oui par rapport à cette pandémie de coronavirus qui a démontré la vulnérabilité de tout le monde et nous a privé de la suite du championnat. Je n’y ai jamais pensé.Il est vrai que le football réserve des surprises, mais je puis vous assurer que cette année, c’était le pari entre mes joueurs et moi, sans oublier le staff technique.
Monsieur le Président, votre club AS BINAHa un peu duré en deuxième division. Quelles sont les raisons particulières de votre traversé du désert. ?
Pdt AS BINAH:Tout vient à point nommé à celui qui sait attendre. Loin de moi de faire des comparaisons ici, mais je peux vous confirmer que l’AS Binah n’est pas le premier ou le dernier club à végéter en division inférieure. Souvent, on sait la date du départ en division inférieure mais jamais la date de retour.

Quelle est la difficulté première du championnat de la deuxième division ?
Pdt AS BINAH :  A mon avis, la première difficulté, c’est les moyens financiers et la deuxième les infrastructures. Parfois au cours de certains matches vous avez deux adversaires : le terrain et l’équipe adverse. Les moyens financiers c’est  ce que tous les présidents de club de football ont en commun comme difficulté. Diriger une équipe de football, c’est une  question de passion. Une confidence, je n’ai jamais rêvé diriger une équipe de football. Mais j’avais la passion pour ce sport et c’est mon sport préféré.
Au-delà de cette difficulté, quel commentaire faites-vous du niveau du championnat de la deuxième division ?
Pdt AS BINAH : C’est un championnat difficile à jouer. La culture de la notion du football dans certaines localités mérite d’être revue. Du faite de la faible médiatisation de ce championnat, certains supporters parfois débordent la limite. Heureusement que le Bureau Exécutif que dirige le Col. Akpovy Kossi ne ménage aucun effort pour sévir quand il s’agit des pratiques antisportives.
Quel est le club qui vous a le plus créer de fils à retorde dans ce championnat ?
Pdt AS BINAH : J’avoue que c’est tous les clubs. Sans exception.
L’AS Binah vient d’accéder en Première division. Votre  défi à relever ?
Pdt AS BINAH : Le premier c’est le maintien. Le second c’est de défier notre limites.
Votre projet d’avenir à la tête de l’AS Binah
Pdt AS BINAH :   Les filles et fils de la Binah que nous sommes, nous allons   nous concerter pour définir une stratégie qui nous permettra de fédérer notre énergie pour une meilleure gestion de notre équipe sans oublier notre second club Boundja de Kétao qui est une dynamique équipe de la préfecture. Aujourd’hui, le football est comme une entreprise. Il faut une équipe où règnent l’esprit de solidarité et de complémentarité. Le football génère de gros sous et en consomme aussi.
Est-il possible d’avoir deux équipes de la Binah en D1. ?
Pdt AS BINAH : Pourquoi pas. C’est d’ailleurs notre souhait.
Quelle leçon tirez- vous  de la gestion du football quand on sait que vous êtes membre du Comité exécutif de la FTF ?
Pdt AS BINAH : Beaucoup de leçons : d’abord la patience, la tolérance, la rigueur, et surtout le fair-play. J’ai appris aussi à connaître l’homme. Si tu ne te bas pas pour ce que tu veux, alors ne pleure pas pour ce tu as perdu, dit-on. Le football a cultivé en moi le goût de l’endurance et de la gagne.  Il n’y a rien de plus intéressant que de gagner à la sueur de son front.
Votre Mot de fin monsieur le Président.
Pdt AS BINAH : Encore vous remercier pour l’opportunité et prier le Seigneur à aider nos autorités à bouter cette pandémie hors de nos frontières pour que nous puissions retrouver la ferveur de nos stades. Je m’en voudrais bien de terminer sans témoigner toute mon admiration à tous ceux qui ont en charge la gestion du Sport dans notre pays sans oublier notre Président d’honneur qui fait beaucoup pour nous.
La rédaction

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