ONG ACTION EDUCATION : Organisation d’audiences foraines d’établissement des Jugements supplétifs aux élèves des Communes Agoè-Nyivé4 et6

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L’acte de naissance est le premier document de citoyenneté. Mais force est de constater que bien de personnes ne disposent pas de ce précieux document. Dans le cadre du projet Action pour la Citoyenneté par et pour Tous les Enfants par l’Education en Afrique (ACTE-AFRIQUE), l’ONG internationale Action Education a initié un appui à la mise en œuvre de deux actions de plaidoyer d’organisation d’audiences foraines d’établissement de jugements supplétifs aux élèves des Communes d’Agoè-Nyivé 4et 6.

Du 2 au 3 avril 2024, environ 700 élèves ont bénéficié de leurs actes de jugements supplétifs dans la commune d’Agoè-Nyivé 4

Du 2 au 3 avril 2024, les salles de classes  de l’école primaire publique de Togblékopé prévues pour abriter les opérations foraines d’établissement des jugements supplétifs aux élèves ne se désemplissent pas. Les élèves de tout t’âge et de tout genre, d’autres en compagnie de leurs parents étaient en attente de ce précieux sésame : l’acte de jugement supplétif, qui leur permet de bénéficier de leur acte de naissance après une transcription.

Une opération qui se déroule sous la vigilance des agents du service des états civils.

Pour Monsieur Abassem Essokayélé chef division de l’état civil de la préfecture d’Agoè-Nyivé qui coordonne l’ensemble des opérations : Nos futurs cadres sont sans pièce d’identité de base

« Je suis peiné de constater que les enfants sont en classe de CM1 sans acte de naissance. C’est le lieu pour moi de rendre un vibrant hommage à l’ONG Internationale Action Education qui à travers son projet ACTE-AFRIQUE a initié cette opération foraine qui permet d’établir des jugements supplétifs aux élèves. Suivra après la transcription de ces jugements supplétifs pour donner lieu aux actes de naissance. En deux jours nous avons enregistré environ 700 enfants juste pour 8 écoles. Imaginer un peu si on faisait le tour des autres écoles de la Commune. Et pourtant les autorités du Pays ont rendu gratuit l’établissement des actes de naissances. »

Le directeur de EPP DIKAME groupe A Monsieur BOUKPAMOU partage avec nous quelques raisons :

« Les raisons, elles sont toutes simples : C’est la négligence des parents. D’autres même prennent la déclaration des naissances comme l’acte de naissance. Malgré cette belle opportunité offerte par cette ONG  que nous saluons tous, il y a encore des parents qui se font désirer. C’est vraiment difficile à croire. Mais que faire… c’est la triste réalité »

Pour rappel, cette opération foraine n’est pas la première. Déjà en 2023, les comités de coordination des jeunes avec le concours des maires avaient  réalisé des jugements supplétifs à quelques élèves. Mais décidé de répondre à une nouvelle sollicitude, l’ONG Action Education avec l’appui de son partenaire financier AFD entend réaliser plus de 1300 actes de jugements supplétifs dans les deux communes bénéficiaires du Projet Acte-Afrique pour l’année 2024.

L’ONG se fixe pour objectif d’accompagner les mairies de Togblékopé et d’Adétikopé à disposer de registres pour la transcription des jugements supplétifs établis aux 1311 élèves.

La rédaction. JA

 

 

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