Football togolais : une jeunesse au bord du silence, un appel à la clémence présidentielle

Une symphonie d’un lendemain incertain : le football togolais cherche encore son souffle Le football togolais traverse une zone de turbulences. Au-delà de l’échec sportif, c’est une véritable détresse nationale qui se lit dans l’abandon de l’ASCK, club champion du Togo, contraint de renoncer à la Ligue africaine des champions faute de moyens financiers et logistiques.
Un fait grave. Lourd de conséquences. Mais surtout, lourd de symboles.

Comment expliquer à notre jeunesse qu’en atteignant le sommet national, on peut ne pas mériter sa place sur la scène continentale ? Que valent encore l’effort, la discipline et le mérite… si, au bout du parcours, le soutien institutionnel fait défaut ?

Pour de nombreux jeunes Togolais, le football n’est pas qu’un loisir. C’est une vocation, une échappatoire, parfois la seule issue face aux dures réalités du quotidien. Aujourd’hui, ce rêve vacille dangereusement.
Il est urgent que des réponses concrètes soient apportées. Il est impératif que des signaux forts soient envoyés. Car chaque silence des hautes sphères est vécu, en bas, comme un abandon de plus.

Nous gardons espoir.
Nous croyons en la capacité de notre pays à faire mieux.
Nous croyons en nos institutions, à leur aptitude à réagir, à reconstruire et à réinventer un avenir solide pour le sport togolais.
Mais, plus que tout, nous croyons en la sensibilité et à l’écoute de Son Excellence Monsieur Faure Essozimna Gnassingbé, Président du Conseil et Chef suprême des armées, dont les engagements constants en faveur de la jeunesse témoignent d’un attachement sincère à ses rêves et ses aspirations.

Excellence, ce cri vient de loin, mais il vous est adressé avec respect et espoir. Le football togolais, aujourd’hui fragilisé, a besoin de votre main ferme et bienveillante.
Nos jeunes athlètes, formés souvent dans la précarité, attendent un signal fort : une mesure de clémence, un appui décisif, une impulsion nouvelle.

Ce n’est pas simplement un club qui a sombré. C’est toute une génération qui redoute que ses efforts ne soient plus jamais reconnus.
Et dans ce tumulte silencieux, vous êtes, Excellence, ce repère capable de rassurer, de mobiliser, et de relancer l’élan national.

Ce plaidoyer n’est ni une plainte ni une accusation. C’est un acte de foi citoyenne, une main tendue vers le sommet, pour que le rêve sportif togolais ne meure pas dans les stades vides et les promesses oubliées.

Le football togolais mérite mieux. Sa jeunesse aussi.

J’ai dit.