Virus Mpox à Lomé : Le Togo enregistre son premier cas, vigilance et responsabilité citoyenne exigées

Le Gouvernement togolais a confirmé ce vendredi 16 mai 2025 le tout premier cas de Mpox ou variole simienne dans le Grand Lomé. Face à cette situation préoccupante, les autorités appellent la population à la prudence, à la discipline et au strict respect des mesures préventives.
Le Togo entre dans une phase délicate de sa lutte contre les maladies infectieuses avec la survenue du virus Mpox (anciennement appelé variole simienne ou du singe), signalé pour la première fois à Lomé. Si le cas est pour l’instant isolé, il nous interpelle tous. Cette alerte sanitaire ne doit pas susciter ni panique ni indifférence, mais plutôt une prise de conscience collective sur l’urgence de la prévention.
Le virus Mpox se transmet principalement par contact direct avec une personne infectée, des gouttelettes respiratoires ou des objets contaminés. Dans ce contexte, le respect scrupuleux des mesures d’hygiène et de distanciation est non seulement une nécessité, mais un devoir citoyen. Le Gouvernement a d’ores et déjà réitéré quelques consignes simples mais efficaces :
- Se laver régulièrement les mains à l’eau et au savon,
- Porter correctement le masque dans les lieux publics,
- Éviter les contacts physiques inutiles,
- Garder une distance raisonnable dans les lieux de rassemblement.
Ces gestes, déjà familiers à tous depuis la pandémie de COVID-19, doivent redevenir des réflexes quotidiens. Ce n’est qu’ainsi que nous pourrons contenir le virus et préserver la santé de tous.
Il est également impératif d’éviter les stigmatisations et les rumeurs infondées. La vigilance ne doit pas rimer avec suspicion aveugle. Les autorités sanitaires sont mobilisées pour assurer la prise en charge rapide des cas, tracer les contacts et informer la population en toute transparence.
En ces moments de vigilance, chacun doit faire preuve de retenue, de solidarité et de responsabilité. Prévenir vaut toujours mieux que guérir. Agissons ensemble pour barrer la route à ce nouveau mal.
La rédaction JA