Projet ACTE-Afrique : Bilan des plans d’action annuel des coordinations communales des jeunes

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Un atelier de revue a ouvert ces portes ce vendredi 12 juillet 2024 à FOPADESC à Togblékopé pour le bilan des plans d’actions annuels des coordinations communales des jeunes bénéficiaires du projet ACTE-Afrique des Communes d’Agoè-Nyivé4-6. Une initiative de l’ONG Internationale Action Education avec son partenaire financier AFD.

 

 

 

 

Les membres des associations des jeunes, des Bureaux de la Coordination Communales des Jeunes, les représentants des ministères, des responsables des administrations préfectorales et locales partenaires du projet, tous étaient présents ce vendredi 12 juillet2024 à FOPADESC de Togblé pour l’atelier bilan des plans d’actions annuelles des coordinations communales des jeunes bénéficiaires du projet ACTE-Afrique des Communes d’Agoè-Nyivé4-6.

En somme 73,3% des projets proposés par la Coordination Communales des Jeunes (CCJ) des deux communes ont été réalisés de 2022à 2024. Un taux de réalisation fort encouragent comme le reconnait le chef Projet Paul Koffi KPATCHA :

« Au regard du bilan d’actions que nous présentent les jeunes bénéficiaires, on peut dire sans se tromper que beaucoup de chemin a été fait. Pour cette année 2024, plus de 85 % des projets ont été réalisés en mi-parcours de l’année. C’est une prouesse considérable. Les jeunes ont pris l’engagement de terminer le reste des projets en intersaison avec la deuxième phase. C’est remarquable. Durant les trois ans, 34 micros projets proposés par les jeunes ont été financés avec l’appui des autres partenaires. Vu la formation reçue, aujourd’hui, ils sont capables de monter les micros projets, faire des plaidoyers avoir les moyens pour leur réalisation. C’est l’essentiel pour nous.»

Présentation des rapports d’activités réalisées, la méthodologie, les résultats obtenus, le changement observé, les difficultés rencontrées, la vision 2032. Chacune des différentes associations des deux communes sont passées tour à tour pour présenter aux invités le bilan de leurs activités suivi d’un débat sans langue de bois.

Tchalim M. Théophile un des responsables de la CCJ de la Commune d’Agoè-Nyivé6 se réjouit du travail réalisé sans occulter les difficultés rencontrées.

« A mi-parcours de l’année 2024, notre taux de réalisation de nos microprojets est supérieur à 85%. Je m’en réjouis. Je dis merci au projet ACTE-Afrique qui nous a vraiment appuyé dans la réalisation de nos microprojets. C’était une école, aujourd’hui nous sommes fières de notre capacité d’action. Cependant beaucoup reste à faire. Les difficultés sur le terrain sont énormes. La réticence de nos collègues jeunes à adhérer à nos projets, l’incivisme grandissant dans nos milieux, les difficultés d’accessibilité avec les administrations locales sont autant de rouleau d’étranglement ou des obstacles que nous rencontrons. Mais nous sommes décidés à repousser les limites de nos défis»

Dans les débats les autorités administratives ont avoué leur admiration au travail réalisé par les différentes associations des jeunes. Ils les ont invités à avoir les documents qui fondent l’existence juridique de leurs différentes associations afin qu’elles deviennent des entités crédibles vis-à-vis de l’administration. Les invités ont témoigné des changements observés à travers le projet ACTE-Afrique. Que ce soit dans des établissements scolaires avec l’instance des gouvernements scolaires, ou avec le CCJ, le changement est visible : moins d’ordures sur les cours d’écoles, existence des poubelles, esprit de solidarité et de cohésion sociale entre les élèves où les plus forts protègent les plus faibles, les jeunes des CCJ sont devenus de nos jours des leaders d’opinion dans nos communautés où leur apport en termes de sensibilisation sur l’esprit de citoyenneté, le vivre ensemble la réalisations des actes de naissance, les matchs de football, bref le projet ACTE-Afrique est une véritable valeur ajoutée pour les communes bénéficiaires.

La rédaction

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