Frais d’examen et d’acte de naissance sont désormais gratuits au Togo

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Plus d’abandon des classes pour faute d’acte de naissance ou de moyens financiers pour payer les frais d’examen au Togo.  Notre Pays est plus que jamais engagé dans un processus de développement participatif. Les services sociaux de base occupent désormais  une place de choix dans le programme de nos gouvernants. Après l’eau, l’électricité, les projecteurs sont à ne plus douter  portés  sur les infrastructures et surtout le secteur socioéducatif.
Le Président de la République Faure Essozimna GNASSINGBE vient de joindre l’acte à la parole. Son  programme de  campagne lors  des élections présidentielles est loin d’être un simple discours électoral. Malgré la pandémie de coronavirus  qui a mis le pied dans les plats, l’Etat est résolument engagé a mettre un accent particulier sur l’accès au x services publics. Pour y arriver ;  pour les cinq (05) prochaines années, l’établissement des actes de naissance, et les frais  d’inscriptions aux différents examens nationaux sont gratuits. Il envisage un rapprochement  des services de délivrance des documents administratifs comme la nationalité et le casier judiciaire.
Avant un tel engagement, les signes avant coureurs se faisaient dessiner de part et d’autres. La Délégation à l’organisation du secteur informel (Dosi) avait mis la main à la pâte en établissant sans frais de participation 1712 pièces d’identités et 6894 jugements supplétifs en 2019.
Les impacts de ces engagements sont énormes
Sans actes de naissance, les élèves ne peuvent pas prospérer dans leurs études. Au Cours moyen 2ème année (CM2), ce document est obligatoire pour l’obtention du Certificat d’études du premier degré (CEPD). Précédemment, beaucoup d’enfants ont abandonné le chemin des écoles à cause de l’absence de ce document important. Cette situation est un handicap pour le gouvernement qui lutte autant que faire se peut pour l’accès à une éducation de base pour tous.
De part le passé, outre les frais de scolarité, les élèves devaient verser une somme de 10 à 15.000 francs CFA pour passer  les examens  du baccalauréat.  Dans certains milieux, cette somme est un véritable chemin de croix  pour les  parents vulnérables. Par défaut de cette somme,  beaucoup d’enfants ont été recalés voire abandonnés les études malgré leur potentialité à accéder aux études supérieurs. Aujourd’hui, tous ces élèves ainsi que leurs parents peuvent se réjouir car ils se rendront aux différents examens sans payer le moindre centime.
La rédaction.