Engrais : une des priorités des Présidents de l’Afrique de l’Ouest et du Sahel.

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La terre ne trompe pas. Sous la houlette du Président de la République Togolaise Son Excellence Faure Essozimna GNASSINGBE, ses paires de l’Afrique de l’Ouest et du Sahel s’engagent à investir dans l’engrais pour revitaliser la terre, gage de notre souveraineté alimentaire.

Lomé la capitale du Togo a abrité ce mercredi 31 juin une table ronde de haut niveau sous l’égide du gouvernement Togolais, la Banque mondiale et la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEA0). Le but de cette rencontre est de définir une feuille de route pour investir dans l’engrais  en vue de donner une meilleure santé à nos sols.

Les Chef d’Etas présents dont le Président Faure Essozimna Gnassingbé, le Président Mohamed Bazoum du Niger et le Président Umaro  Sissoco Embalo de la Guinée Bissau ont tous approuvé l’initiative.

« Sans vision, sans stratégie efficiente, les engrais passent vite d’une promesse de restauration des sols à la cause de leur détérioration. Face à ce besoin de trouver un juste équilibre, la planification et l’implication de l’Etat s’imposent. C’est pourquoi, je suis favorable à une planification régionale comme l’illustre la feuille de route présentée ce jour, notre vision doit être, sous régionale avant tout » a déclaré Faure Gnassingbé

A l’issue de cette assise, les industrielles et les partenaires de développement de l’Agence Régionale pour l’Agriculture et l’Alimentation en Afrique de l’Ouest (ECAWAP) ont réaffirmé leur soutien à une approche innovante et intégrée de la gestion durable de la fertilité des sols.

La Banque mondiale, maillon indispensable de l’assise de Lomé a promis accompagner significativement et financièrement le projet. L’institution Financière entend éjecter une enveloppe de 1,5 milliard de dollars dans le secteur de l’agriculture d’ici 2024 portant le total de son engagement à 5,5 milliards de dollars.

Qu’une telle initiative se concrétise dans un bref délais pour garantir la souveraineté alimentaire de nos populations.

La rédaction