S’il y a une catégorie de couche sociale qui a fêté les fêtes de fin d’année et de nouvel an la peur au ventre, c’est sans nul doute les commerçants et artisans installes le long des routes tant à Lomé qu’à l’intérieur du Pays.
Qu’allons-nous devenir ; qu’avons-nous fait pour mériter ça ; qu’allons-nous faire pour régler nos prêts financiers ; où allons- nous rester, la mort n’est-elle pas mieux que la souffrance que l’on veut volontairement nous infliger… C’est en substance le rama ci des cris de détresse et de désolation qui fusent des réseaux sociaux suite à la décision du gouvernement qui demande de libérer les trottoirs des grandes routes pour donner une certaine visibilité à nos villes. Selon la note informative des Préfets, les occupants ont jusqu’au 15 février pour déguerpir des lieux. Cette décision qui concerne que les commerçants suscitent beaucoup de réflexion. En cette période de crise économique et d’insécurité, une telle décision ne jetterait elle pas de l’huile sur le feu ? Ces jeunes commerçants qui vont être déversés sur les rues ne seront-ils pas des proies faciles pour alimenter les rangs des terroristes…. Loin sans faut. Conscient du danger, le gouvernement reste sensible à la préoccupation de sa laborieuse population. Le Secrétaire Général du Gouvernement le Ministre Kanka- Malik Natchaba recadre les débats
« Le déguerpissement des conteneurs ne concerne pas les ruelles des quartiers mais les routes les routes majeures qui traversent nos villes » a t-il déclaré.
Cette déclaration va apaiser à coup sur certains cœurs meurtris.
La rédaction.