A la découverte d’un journaliste exceptionnel

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Le journalisme est un métier passionnant qui consiste à informer, sensibiliser, éduquer et parfois faire distraire. Mais comme tout métier il faut de la passion. Nous avons acquis une expérience en la matière depuis plus de 20 ans. Mais à peine deux ans, nous avons fait la découverte d’un jeune journaliste dont la passion pour la promotion de la langue locale laisse pantois tous ceux qui l’écoutent : ABALO Nassirou
Aux âmes bien nées la valeur n’attend point le nombre d’années dit-on. Monsieur Abalo Nassirou, du haut de ses 1,70 m en virons et âgé à peine d’une trentaine d’années s’est résolument engagé pour la promotion de la langue Lougba. Une langue bien connue et bien parlée au Nord du Benin et du Togo plus précisément dans les cantons de kémérida et de Pagouda dans la préfecture de la Binah. Nassirou manie avec dextérité la langue Lougba. La forme, les tournures et que dire des proverbes qu’il maitrise et utilise avec une facilité déconcertante.  Quand la volubilité côtoie l’éloquence, ça laisse pantois les admirateurs voire les adversaires les plus acerbes qui deviennent des fascinés. Le fiston d’Abalo brille d’un enthousiasme débordant quand il s’agit de communiquer ou d’informer à travers sa langue Lougba. De nationalité Béninoise, Nassirou par la maitrise de la langue Lougba est adulé partout où il est écouté. Très affuté il est informé à tant et à l’heure de tout ce qui se passe partout dans le Monde.
Abalo Nassirou : un véritable globetrotteur, un infatigable. En trois jours il a parcouru les sites touristiques les plus accrocheuses des régions des plateaux et maritimes du Togo.
De Sokodé où il a cherché à comprendre le sens étique du nom du club SEMASSI FC de sokode, il a atterri a Badou l’une des régions les plus agricoles du Togo. Outre la culture de café cacao, la route qui même à Badou reste anecdotique qu’aucun passager ne peut oublier.
De Badou, Nassirou est arrivé à Kpalimé, une ville touristique que tout visiteur n’hésite pas à s’y rendre pour toucher du doigt le mystique cascade de kpimé.
A Lomé le journaliste Béninois promoteur de la langue Lougba, l’international Nassirou a arpenté les grandes routes et carrefour de la capitale togolaise avant de prendre la route d’Aneho vers la frontière du Bénin.
Ici à Agbodrafo, Nassirou a visité la maison des esclaves. Un autre lieu touristique qui n’échappe pas les visiteurs du Togo. Nassirou, a vu, et a touché du doigt les réalités de nos aïeux qui ont croupis sous le poids de l’esclavage.
Surement que Nassirou est rentré chez lui au Benin à « Waké » avec quelques poissons car son périple la conduit au port de pêche de Lomé.
Au-delà de tout, la curiosité de Nassirou n’a pas de limite. A Badou comme à Lomé, le garçon a traversé la frontière pour se rendre au Ghana où il partagé avec eux, leurs réalités. Un parfait journaliste.
Seule fausse note, la curiosité de Nassirou est freinée par une peur qui ma foi, reste une de ses particularités exceptionnelles.
Que le seigneur le fortifie dans sa noble et exaltent mission.
La rédaction